Un guide pour une meilleure gestion des ressources matérielles de l’État

Un guide pour une meilleure gestion des ressources matérielles de l’État

Dans le but de rationaliser la gestion des ressources matérielles de l’État, un symposium a été tenu à l’hôtel Montana par l’Office de management et des ressources humaines (OMRH) de concert avec la Cour supérieure des comptes et du contentieux administratif (CSCCA) et le ministère de l’Économie et des Finances (MEF). Cette activité, qui a reçu le support du  projet d’appui à la gestion efficace des ressources de l’État (GERE), a permis de présenter le manuel de gestion des ressources matérielles de l’État.

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L’arrêté du 29 mars 2017 impose au fonctionnaire de l’État l’obligation de faire preuve de solidarité et modestie dans l’utilisation des biens nécessaires au fonctionnement régulier de l’appareil administratif de l’État et à l’accomplissement de ses grands objectifs. C’est dans cette idée qu’un manuel de gestion a été rédigé. Présenté lors du symposium, ce document selon le ministre de l’Économie et des Finances, Michel Patrick Boisvert, servira de cadre de référence dans le champ des ressources matérielles de l’État en vue d’assurer le principe de la bonne gouvernance et de la gestion rationnelle tant recherchée dans l’utilisation des biens publics.

Il s’agit d’un guide pour les agents de la fonction publique. De l’avis du ministre, ce manuel devrait contribuer, entre autres,  à une amélioration dans la gestion des ressources matérielles de l’État et de projeter un signal clair témoignant la volonté de structurer le secteur public et de le mettre au service de la population.

De l’avis des intervenants, avec ce guide, un pas important vient d’être franchi. Si l’on en croit le coordonnateur de l’OMRH, Jean Roody Aly, à travers la mise en application systématique du manuel de gestion des ressources matérielles de l’État au sein de l’Administration publique, on doit développer une culture de gestion optimale des immobilisations corporelles de l’État.

Ce symposium a mis la rationalisation des ressources matérielles de l’État au cœur des préoccupations. L’assainissement des finances publiques et la fourniture des services de qualité passeront nécessairement par une gestion saine et efficace des biens collectifs. Les immobilisations corporelles de l’État, estime le président de la Cour supérieure des comptes, Fritz Robert Saint Paul, sont des ressources matérielles destinées à servir de façon durable à l’activité de l’État et qui ne sont pas consommées par leur premier usage.

À un moment où les institutions publiques ne maîtrisent même pas leur patrimoine, mettre un manuel de gestion à leur disposition s’avère d’une grande importance. Au dire du président de la CSCCA, au-delà des normes et des mécanismes de gestion à mettre en place, la Cour, affirme-t-il, s’attache à créer dans ce cadre du contrôle des finances de l’État toutes les conditions favorables à la reddition des comptes pour un meilleur contrôle de la gestion du responsable de l’État.

De leur côté, les tenants disent attendre gros de ce symposium. Michel Patrick Boisvert invite les agents de la Fonction publique à profiter de l’expérience offerte par le symposium pour formuler une politique capable d’amener les agents de l’État à s’approprier le manuel et à l’utiliser comme boussole dans la gestion des ressources matérielles de l’État.

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